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HONORÉE

par un petit monument

De Denise BONAL

Mise en scène :  Christophe DUFFAY et Zouliha MAGRI


Scénographie : Hervé VITAL

Création Vidéo-son : Jacques-Yves LAFONTAINE

Création Costumes : Cécile PELLETIER

Création Lumières : François POPPE

Construction Décor : Olivier ROBERT

Régie Lumières : Yohann LE GALL

Distribution :

Laurence COLIN,  Élodie RETIÈRE, Zouliha MAGRI

Duncan TALHOUET, Patrick PALMERO, Christophe DUFFAY 

Cette pièce nous livre le combat d'un jeune homme confronté à l’irréparable. Au travers des personnages, des regards et des mots faussement détendus, Bonal nous impose un texte fort, percutant, et comme à son habitude, teinté de drôlerie, inspiré d’un fait divers paru dans les années 70. Un jeune homme amputé, estimait être dans son droit en demandant à l'hôpital la restitution de sa jambe… Comment se « reconstruire » après un tel drame ? Où trouver la force de continuer à vivre lorsque son corps a été meurtri ? Cette oeuvre nous interroge sur le regard que l’on peut porter sur la détresse d’un homme, en tant que proche, témoin, ou simple observateur. Mais elle nous rappelle également nos propres appréhensions et questionnements face à la maladie, à la mort… 

L'auteur : Denise BONAL 

« Humanisme social » est une expression qui lui paraît bien définir son théâtre.

 

Nous avions croisé la route de Denise Bonal en 2009, à l’occasion de la création de Portrait de famille et d’une « Nuit des Auteurs » qui lui était consacrée au Quai des Rêves de Lamballe.  Nous avions beaucoup échangé avec elle en amont des représentations. Elle nous avait raconté sa carrière de comédienne, de metteure en scène et d’auteure, son implication et son engagement lors de la décentralisation. Quelle rencontre ! Simple et humaine. Denise Bonal nous quittait malheureusement un an et demi plus tard. 

Aussi, c’est avec plaisir que nous nous penchons à nouveau sur une de ses pièces, peu jouée jusqu’à présent, afin de faire découvrir cette auteure parfois méconnue, malgré ses nombreux prix d’écritures.

 

En 1951, Denise Bonal rejoint le CDN de Rennes. Commence alors pour elle une longue période de créations et de tournées dans la décentralisation, entre Rennes, Saint-Étienne et Strasbourg. Elle enseigne à l’école du Théâtre National de Strasbourg, au Conservatoire de Roubaix, puis au Conservatoire Supérieur d’Art Dramatique de Paris.

Elle écrit sa 1ère pièce Légères en Août en 1974. Suivront une quinzaine de pièces, couronnées par le Grand Prix de la radio SACD en 1985, le prix Arletty pour l’ensemble de son oeuvre. Le Molière du Meilleur Auteur francophone vivant lui a été décerné en 2004 pour Portrait de Famille.  

Ses personnages, souvent mus par la colère, vivent en famille, sous la houlette de mères épuisées par leur tâche. Toute une soldatesque féminine combat sans relâche. Et toujours l’humour, la vivacité du langage, le fantasque au coeur du quotidien.

LECTURE/DÉBAT >  En lien avec le spectacle

COEUR BATTANT, J'AVANCE !

> Thèmes : RÉSILIENCE  & HANDICAP

Galerie

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